Aujourd’hui, il n’y a pas un journal télé qui ne présente pas une nouvelle expérimentation du domaine de l’économie circulaire et du réemploi. En France en 2022, 54% des Français affirment avoir acheté des articles d’occasion contre seulement 35% en 2013. Un écart que l’on constate également en matière de vente d’articles de seconde main. Cette tendance s’explique par l’inflation croissante des dernières années, notamment en ce qui concerne les produits alimentaires et d’énergie ainsi que par l’évolution des mentalités et la prise de conscience du risque climatique qui est de plus en plus préoccupant.
Le réemploi des produits au service de l’économie circulaire
Ce phénomène de seconde main est en plein essor aujourd’hui, il consiste à privilégier les biens d’occasion plutôt que d’acheter des produits neufs.
Cela offre de nombreux avantages parmi lesquels on peut citer une augmentation du pouvoir d’achat des consommateurs puisque ces produits sont généralement bien moins chers.
De plus, cette démarche favorise l’économie circulaire, car il est bien plus intéressant, d’un point de vue économique et environnemental, de consommer des biens qui sont déjà en circulation dans l’économie plutôt que d’acheter du neuf.
Quels secteurs d’activité pour la seconde main ?
Voyant le succès et les opportunités que présente le marché de l’occasion, beaucoup d’enseignes et de secteurs d’activité se sont ouverts aux articles de seconde main.
Tout de suite, on pense au secteur de la mode étant donné l’explosion des « friperies » en France, ces magasins dans lesquels vous pouvez dénicher de beaux vêtements à des prix très abordables. Des marques comme Kiabi avec Seconde main ou La Redoute et son service La Reboucle permettent la mise en relation des acheteurs et vendeurs de vêtements d’occasion.
Enfin, comment parler de seconde main sans parler de Vinted ? Cette plateforme devenue très populaire, particulièrement depuis la crise COVID-19 et les confinements, regroupe toutes sortes de produits : vêtements, meubles, décorations, peluches, etc.
L’upcycling fait des ravages !
L’upcycling, que l’on peut traduire de « recyclage par le haut » en français, consiste à améliorer ou personnaliser un produit dont on ne se sert plus afin de lui offrir une nouvelle vie. On apporte donc une véritable valeur ajoutée au produit en plus d’en faire un bien totalement unique. Vous l’aurez compris, cette pratique contribue à l’économie circulaire en réutilisant des produits et matériaux qui n’attendent qu’à être réemployés en faveur de nouveaux biens plus « haut de gamme » et dont la fonction est, en général, bien différente de celle d’origine !
Et l’association AMI dans tout ça ?
Le principe de seconde main fait partie de l’ADN d’AMI puisque l’association récupère beaucoup de matières par ses activités d’insertion. En effet, la structure s’est spécialisée dans la collecte d’objets dans le but de les valoriser avant de les revendre au sein de ses 4 boutiques situées à Épinal. Elle œuvre pour l’évolution des mentalités, notamment vis-à-vis de la préservation de l’environnement, et désire tirer parti de ses compétences dans le recyclage des matériaux issus de la déconstruction sélective.
Chaque année, c’est près de 450 tonnes de matières qui sont récupérées et recyclées par l’association. Elles proviennent pour la plupart de débarras et d’enlèvements mais également de dons de particuliers ou d’enseignes comme c’est le cas de Grain de Malice cette année !
De plus, en tant qu’acteur de l’économie sociale et solidaire, en chinant chez AMI vous participez à la réinsertion sur le marché du travail de personnes éloignées de l’emploi et ça c’est vraiment sympa !
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